Ce secteur constitue une longue bande longeant le Rhône au sud-est de l’Ardèche, entre le Bas-Vivarais et la frontière sud avec la Drôme, entre Le Teil et Saint Martin d’Ardèche. On distingue les coteaux (Côtes ou Costière rhodanienne) de la vallée à proprement parler, essentiellement constituée de sédiments et de dépôts alluviaux sableux ou limoneux. L'influence méridionale y est forte, le climat chaud et sec. Le vent peut être violent (notamment le mistral).
En chiffres
31 %
du territoire sont boisés
39 %
des forêts du territoire sont « anciennes »
61 %
des forêts du territoire sont « récentes »
36 %
des forêts présentes au XIXe siècle sur le territoire ont été défrichées
Sur le territoire
Comme la partie nord, la partie méridionale des Côtes et de la vallée du Rhône présente un taux de boisement inférieur à la moyenne départementale : depuis le minimum forestier au milieu du XIXe siècle, ce taux de boisement est passé de 19 % à 31 %. Cependant, toutes les forêts du XIXe siècle ne sont plus présentes aujourd'hui : près de 40 % ont disparu suite aux défrichements, ce qui représente une des plus fortes régressions à l'échelle du département. Seules 39 % des forêts actuelles seraient anciennes. Parmi les forêts présentes, les forêts alluviales présentent un enjeux particulier. Elles ont fortement régressé et figurent parmi les habitats les plus menacés du territoire.
Les forêts anciennes de la partie sud de la vallée du Rhône et de ses Côtes, à la différence de la partie nord, sont couvertes sur la grande majorité de leur surface par le Chêne vert. Le reste est constitué d’un mélange de feuillus ou d’un mélange de chênes vert et pubescent.
Les forêts récentes correspondent à un mélange de feuillus (55 %). Le reste est principalement constitué de Chêne vert. À noter également la présence de Pin d’Alep (exotique) qui compte pour 2 % des surfaces.
Couvert forestier
Dans la partie sud des Côtes et de la vallée du Rhône, le taux de boisement a été multiplié par 1,5 depuis le milieu du XIXe siècle, date de réalisation de la carte de l'Etat-major, passant de 19 % à l'époque à 31 % aujourd'hui. Cependant, ceci n'a pas empêché, pendant cette période d'un peu plus de 150 ans le défrichement de 36 % des bois de l'époque, qui étaient pour certains anciens. Parmi les forêts actuelles, 39 % seraient anciennes.
Le projet « Contribution à l'identification et à la caractérisation des forêts anciennes du Massif central » est cofinancé par l’Union européenne. L’Europe s’engage dans le Massif central avec le fonds européen de développement régional.