Ce secteur constitue une longue bande longeant le Rhône, du nord de Limony à Rochemaure. On distingue les coteaux (Côtes ou Costière rhodanienne) de la vallée à proprement parler, essentiellement constituée de sédiments et de dépôts alluviaux sableux ou limoneux. L'influence méridionale y est forte, le climat chaud et sec. Le vent peut être violent (notamment le mistral).
En chiffres
29 %
du territoire sont boisés
35 %
des forêts du territoire sont « anciennes »
65 %
des forêts du territoire sont « récentes »
47 %
des forêts présentes au XIXe siècle sur le territoire ont été défrichées
Sur le territoire
Avec un taux de boisement inférieur à 30 %, cette petite région en bande le long du Rhône constitue la zone la moins boisée de toute l’Ardèche. Ce taux est passé de 19 % à 29 % depuis le XIXe siècle. Si la part globale des forêts dans le paysage a légèrement augmenté, la moitié des forêts présentes au XIXe siècle, pour certaines anciennes, ont été défrichées, ce qui représente le plus fort taux de défrichement de toute l’Ardèche. La proportion de forêt ancienne, assez modeste, représente néanmoins 35 % des forêts actuelles. Parmi les forêts présentes, les forêts alluviales présentent un enjeux particulier. Elles ont fortement régressé et figurent parmi les habitats les plus menacés du territoire.
Les forêts anciennes du secteur sont représentées sur plus de la moitié de leurs surfaces par un mélange de feuillus (55 %), parmi lesquelles s'observent les forêts alluviales bordant le Rhône. Le reste est constitué de Chêne pubescent et de Chêne vert. Seul 1 % des peuplements exotiques est constitué de peupleraies.
Dans la partie nord, les forêts récentes des Côtes et de la vallée du Rhône sont représentées sur près de 60 % de leurs surfaces par un mélange de feuillus (55 %). Le reste est constitué de Chêne pubescent et de Chêne vert. Seul 2 % de forêts sont constituées par des peupleraies exotiques.
Couvert forestier
Dans la partie nord des Côtes et de la vallée du Rhône, le taux de boisement a été augmenté de 50 % depuis le milieu du XIXe siècle, date de réalisation de la carte de l'Etat-major, passant de 19 % à l'époque à 29 % aujourd'hui. Cependant, ceci n'a pas empêché, pendant cette période d'un peu plus de 150 ans le défrichement de 47 % des bois de l'époque, qui étaient pour certains anciens. Parmi les forêts actuelles, 35 % seraient anciennes.
Le projet « Contribution à l'identification et à la caractérisation des forêts anciennes du Massif central » est cofinancé par l’Union européenne. L’Europe s’engage dans le Massif central avec le fonds européen de développement régional.