Mieux connaître l’Alysson du Rhône et son milieu

Partenaires
Ces actions ont été rendues possibles grâce au soutien de multiples partenaires.

Quel âge peuvent atteindre les pieds d’Alysson ? Quels sont ses pollinisateurs ? Quelles sont les conditions physico-chimiques du sol qui lui conviennent le mieux ? Quel serait l’impact du changement climatique sur la plante ? Qui sont ses parents ? Autant de questions auxquelles le CBN tente de répondre à travers de nombreuses actions menées en partenariat avec les acteurs de la recherche… Dans le cadre du PNA, le CBN et ses partenaires entendent bien améliorer les connaissances relatives à la biologie, l’écologie, la génétique et la conservation de l’espèce.

Un partenariat avec la Recherche (Université de Cologne) pour avancer sur les connaissances génétiques de l’Alysson du Rhône

Dans la perspective de reconstituer l’historique d’implantation et les liens entre les trois populations d’Alysson connues et mieux comprendre le mécanisme de son endémisme, le CBN a adressé, fin 2022, des échantillons à l’Université de Cologne en vue d’y procéder à différentes analyses génétiques. Il en ressort qu’il s’agit bien d’une plante hexaploïde mais que des analyses complémentaires seraient nécessaires pour confirmer avec certitude les parents (l’hypothèse la plus probable aujourd’hui est qu’il s’agit d’un croisement entre Alyssum montanum tetraploïde et d’Alyssum gmelinii). Dans tous les cas ces analyses améliorent la connaissance sur les gènes du genre Alysson. Ces travaux seront poursuivis dans le cadre du PNA.

Distribution d'Alyssons en Europe du Sud ouest

La conservation ex-situ de l’Alysson du Rhône

Les tests de germination menés par le CBNA et le CBNMC ont permis de mieux cerner la biologie reproductive de l’Alysson du Rhône. Les taux de germination varient de 32% à 68%. Les analyses ont montré l’absence d’influence significative du froid sur la germination contrairement à la lumière qui stimule nettement la germination (l’espèce germe moins bien dans l’obscurité). Par ailleurs, ces tests ont permis de mettre en évidence que la plante se comporte bien en culture en pépinière, rendant envisageable une réimplantation en milieu naturel une fois les études génétiques et cartographiques plus avancées. Des tests de réimplantation ont d’ailleurs été menés avec la contribution du Conservatoire d’espaces naturels de Rhône-Alpes en fin d’année 2023.

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