Dans le cadre du Plan national d'action (PNA) en faveur des espèces messicoles, le Conservatoire botanique national du Massif central (CBNMC) a conduit un inventaire des espèces messicoles au sein des parcelles sur une vingtaine d'exploitations agricoles du département. L'objectif était d'inventorier la flore messicole en lien avec les pratiques agricoles de l'agriculture biologique.
Plusieurs indicateurs de biodiversité ont été pris en compte afin d'appréhender la richesse floristique en messicoles pour chaque exploitation (indices de Shannon, Simpson et Hill) selon l'exploitation, le type de sol, le type de culture, la taille de l'exploitation, le travail du sol et le système de production.
Les résultats montrent des différences entre exploitations selon les pratiques agricoles ou les facteurs environnementaux (pédologie, climat, géographie...). Si le nombre d'exploitations étudié est souvent insuffisant pour permettre d'analyser statistiquement l'ensemble de ces facteurs, certains aspects peuvent néanmoins être montrés notamment en ce qui concerne la pédologie et le type de culture.
Il en ressort que les cortèges de plantes messicoles les plus riches se situent sur les basaltes alcalins, les argiles et les gneiss. On constate également une richesse en messicoles plus forte au sein des cultures de seigle et de blé. Certaines pratiques agricoles se montrent plus favorables aux messicoles telles que :