Parmi les 25 espèces recensées, certaines characées ont été découvertes récemment (Nitella gracilis et Nitella opaca dans la Loire, Tolypella glomerata dans la vallée du Rhône, Nitella mucronata en Ardèche, etc.) tandis que Chara tomentosa, n’a pas été revue au cours des dernières décennies, dans ses localités historiques (vallée du Rhône et plans d'eau de Miribel-Jonage dans le Rhône) et dans les biotopes supposés favorables.
La plus forte diversité en Charophytes est observée dans les départements du Rhône et de l'Ardèche (14 taxons), suivis du Puy-de-Dôme et de la Loire (13 taxons) puis de la Creuse, de l'Allier et de la Haute-Vienne. La diversité la plus faible en Charophytes est enregistrée pour les départements du Cantal (6 taxons) et de la Haute-Loire (2 taxons) en lien avec le très faible nombre d’observations postérieures à 2000. Sans surprise, les taxons les plus euryèces sont représentés dans chacun des départements : Chara globularis, C. vulgaris (à l’exception de la Haute-Loire) et Nitella flexilis (à l'exception du Rhône).
Outre les inventaires menés et en raison de la grande difficulté à inventorier ces végétaux au sein de milieux peu visibles ou accessibles, le CBN invite les botanistes et réseaux de correspondants du territoire à transmettre toute donnée d’observation relative aux characées. Sur ces pages, vous trouverez quelques conseils pour faciliter vos recherches mais aussi une liste bibliographique et des outils pour vous familiariser avec ces végétaux méconnus.