Fiches de gestion

Au moins trois facteurs sont à favoriser pour conserver les bryophytes corticoles au sein des peuplements forestiers : la diversité des essences, la maturité des arbres, la pénétration de la lumière en sous-bois (fourrés, lisières). En effet, si chaque bryophyte n’est pas inféodée à une essence particulière, une certaine variation dans les types d’écorces (composition chimique et porosité différentes) est un facteur de diversité. De la même manière, les arbres âgés présentent des écorces plus cr...

Les forêts alluviales (situées en bordure de fleuves ou de grandes rivières) et les ripisylves (linéaires forestiers longeant les ruisseaux), en plaine comme en montagne, hébergent à elles seules près de 60% des mousses épiphytes présentes dans un rayon de 5 km. Ces forêts constituent donc de véritables réservoirs de bryodiversité à l’échelle des paysages. Cette forte diversité en espèces est liée à la conjonction de plusieurs facteurs tels que la maturité et la grande hétérogénéité structurelle...

En contexte rural, les arbres isolés, trognes, haies et autres alignements bocagers représentent des supports appréciés de bon nombre de bryophytes corticoles. En effet, ces arbres offrent un tronc et des branches plus exposés à la lumière qu’en contexte forestier, propices à l’accueil d’espèces héliophiles. Généralement plus âgés, ces arbres présentent également des écorces plus façonnées et, par conséquent, favorables à la rétention d’eau et d’humus, favorisant d’autres communautés (parfois hu...

La diversité des bryophytes corticoles est fortement conditionnée à l’accessibilité à la lumière. Qu’il s’agisse du vieil arbre du centre du village ou du cimetière, ou des alignements régulièrement taillés d’une grande agglomération, les opérations de tailles, plus ou moins régulières, favorisent la diversité et la richesse des bryophytes corticoles en favorisant la pénétration de la lumière. Si les jeunes arbres plantés assez récemment (ce qui représente parfois la majorité des arbres d’une ag...