Les lichens de l'Allier
État de connaissances
Les données lichens disponibles sur le département de l’Allier proviennent en majorité de la saisie de la bibliographie, dont celle de Robert Deschâtres, botaniste et lichénologue réputé originaire de Vichy ; son herbier n’a pas toutefois pas été exploité. Robert Deschâtres a étudié plus particulièrement les Cladonies. Un taxon qu’il a découvert et étudié lui a été dédié par JC Boissière en 2013 : Cladonia deschatresii Boissière. Cette espèce rare et patrimoniale se développe à terre dans les landes acides.
Les données sur les lichens de l’Allier dont nous disposons au Conservatoire botanique ne sont cependant pas encore complètes, et ne reflètent pas la situation exacte des connaissances sur l’Allier.
448
informations floristiques
Relevés floristiques
Origine des informations et observations capitalisées
324données d'origine bibliographique
0donnée originaire d’herbiers
124données d'inventaires et diverses données de terrain
9données collectées par le personnel du CBN
439données issues des travaux hors CBN
Temporalité des données
229 données historiques
121 données anciennes
98 données récentes
Diversité et éléments patrimoniaux de l'Allier
Diversité taxonomique
113 taxons
dont
113 indigènes connus
0 exogène
Taxons menacés
| Liste rouge nationale | Liste rouge régionale | |
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EW
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RE
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EN
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NT
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Les informations disponibles au CBN Massif central indiquent 119 taxons sur l’ensemble du département de l’Allier. Cependant, d’après le catalogue des lichens de France de Claude Roux (2017), la richesse floristique sur le département est supérieure avec 314 taxons lichéniques, soit un nombre peu important pour un département, probablement assez pauvre pour les lichens. Les prospections lichens ont été réalisées sur des sites et non sur l’ensemble des petites régions, en particulier la montagne bourbonnaise, le val d’Allier, la forêt de Tronçais, les landes de Combraille…
Taxons indigènes protégés
Dans l'Allier, il y a 5 taxons protégés
- 5 taxons indigènes protégés inscrits à la DH
Il n’existe pas actuellement de listes de lichens protégés en France, ni de listes rouges des espèces menacées. Le seul texte règlementaire qui fait référence aux lichens est l’annexe V de la Directive Habitats qui liste les espèces dont le prélèvement dans la nature et l’exploitation sont susceptibles de faire l’objet de mesures de gestion. L’article mentionne le sous-genre Cladina, qui regroupe les Cladonies terrestres à port en coussinets, parfois collecté. Il n’existe pas de listes rouges nationale ou régionale, et la seule évaluation des menaces de chaque espèce a été donnée à dire d’expert par Claude Roux dans son catalogue des lichens de France, ce qui constitue déjà une base importante d'information.
Taxons exotiques
Non concerné, pas de lichens exotique.
Actions de conservation
Les principaux enjeux portent :
- Sur les lichens corticoles, en particulier les lichens de boisements anciens. Ces lichens se développent exclusivement sur les troncs d’arbres, feuillus ou résineux selon l’espèce ; si certaines espèces peuvent être très communes, comme Xanthoria parietina que l’on rencontre sur tous les arbres, certains sont inféodés aux boisements et indiquent une continuité forestière, nécessaire à leur maintien. La présence de Lobaria pulmonaria est un bon indicateur.
- Sur les lichens terricoles. Ces lichens qui se développent à terre peuvent former des tapis caractéristiques sur le sol des landes, comme des Cladonies de différentes espèces, ou se montrer plus discrets. Le sol de certaines landes peut héberger de nombreuses espèces de lichens parfois rares et patrimoniaux, comme cela a été observé aux alentours de Montluçon par exemple.
- Sur les lichens corticoles, en particulier les lichens de boisements anciens. Ces lichens se développent exclusivement sur les troncs d’arbres, feuillus ou résineux selon l’espèce ; si certaines espèces peuvent être très communes, comme Xanthoria parietina que l’on rencontre sur tous les arbres, certains sont inféodés aux boisements et indiquent une continuité forestière, nécessaire à leur maintien. La présence de Lobaria pulmonaria est un bon indicateur.
- Sur les lichens terricoles. Ces lichens qui se développent à terre peuvent former des tapis caractéristiques sur le sol des landes, comme des Cladonies de différentes espèces, ou se montrer plus discrets. Le sol de certaines landes peut héberger de nombreuses espèces de lichens parfois rares et patrimoniaux, comme cela a été observé aux alentours de Montluçon par exemple.
