Les trachéophytes de la Vallée du Cher

Six espèces protégées au plan national ont été signalés dans la vallée du Cher, mais une seule, la Pulicaire commune (Pulicaria vulgaris), a été vue récemment à Meaulne, Nassigny et Domerat. La Boulette d'eau (Pilularia globulifera) et le Flûteau nageant (Luronium natans), qui n’ont pas été revus depuis la fin du 19ème siècle, seraient à rechercher dans des secteurs d’étangs où ils pourraient peut-être encore se trouver, ainsi que la Gagée des champs (Gagea villosa) dans des vignes.
Sur les six taxons protégés en Auvergne cités dans la vallée du Cher, deux seulement ont été revus récemment : l’Ophrys bécasse (Ophrys scolopax) dans des pelouses sèches à Domérat (où avait noté l’Ophrys araignée à la fin du siècle dernier), et l’Orme lisse (Ulmus laevis), dans des forêts alluviales en bord d’Allier à Mazirat et Petite-Marche.
Parmi les espèces non revues, la Doradille du Forez (Asplenium foreziensis), observée en 2002 dans les gorges de Thizon, est probablement encore présente actuellement mais serait à retrouver ; la Grassette du Portugal (Pinguicula lusitanica), pour laquelle les rares stations de l’Allier constituent les seules sur l’Auvergne, n’a pas été revue depuis plus de 50 ans dans des marais du bois d’Audes, et serait à rechercher prioritairement ; la Sagittaire à feuilles en cœur (Sagittaria sagittifolia) a quant à elle été signalée à la fin du siècle dernier à Lavault-Sainte-Anne dans des marais en bords du Cher, qui ont peut-être disparus depuis.